Acccueillie depuis 20 ans par convention sur le site d’Agricampus, MALTAE propose d’en faire l’étape clé de chacun des quatre « périples » programmés cette année. Quatre entrées dans la complexité du paysage culturel , pour servir de fil rouge :
La culture de l’eau,entre eau douce et eau salée, l’identité de la ruralité maritime, y compris dans son caractère insulaire, la culture de l’inversion du regard entre terre et mer enfin, la culture architecturale dans l’exploration de ces différentes temporalités, les temps présents définis comme intervalles entre le passé et le futur, l’histoire avec l’étude de ses archives jusqu’à l’exercice du projet prospectif
A/ En remontant le Gapeau de la mer à la source : traiter de l’eau dans tous ses états, à pied mais pas seulement, par tous les sens, du fleuve au bassin versant, entre le trop et le trop peu, du lit mineur au lit majeur…
B / Autour du thème de la ruralité maritime : de Ollioules à Hyères, Ollioules avec il y a 60 ans la transformation d’une terre en « Chateauvallon », et il y a 30 ans d’un domaine agricole en première AMAP, au jardin des Olivades, en passant par les deux jardins remarquables de La Valette, et le site du Canebas de Carqueiranne, jusqu’à la plaine agricole de Hyères, celle que Hausmann décrivait comme » les 20 000 hectares, enviés depuis Marseille », avec son tiers lieu rural au Plan du Pont et son ïle de Porquerolles, où aborder le caractère insulaire du sujet.
C/ Périple amphibien, cabotage et arpentage de la Côte et du massif des Maures,
En passant par les Bormettes à La Londe, le Gaou Bénat à Bomes, le jardin des Méditerranées au Rayol, et à Ramatuelle, les bâtiments en terre du centre aéré de la plage de Pampelonne, le logement social de la Combe Joffret , la visite du Village du Merlier …. Entre les deux, barrage de la mole, la villa Foncin de Cavalaire et en arrière plan, l’emblématique massif maritime de la forêt des Maures : Un itinéraire mi cabotage mi arpentage, avec, en prolongement de l’ OPP, une double vision Terre/ Mer pour « regarder la terre depuis la mer ET regarder la mer depuis la terre ».
D/ Culture architecturale, du paysage et du territoire partagé(e) autour des livres et des archives
pour rebondi, depuis 2002 et les deuxièmes rencontres du Paysage » Archives du Paysage et histoire des territoires, pour volet culturel du Développement durable ».
Pour rappel : Au cœur de l’activité éditoriale de MALTAE, trois axes : Celui de l’exploration du temps- de ces différentes échelles, du quotidien, de l’histoire et de la prospective – Celui du paysage habité : derrière les lieux, les hommes qui les ont produits et qui y vivent Celui d’une approche anthropologique qui se refuse à dissocier nature et culture. Archives textuelles, photographiques ou orales et œuvres contemporaines déclinent une approche sensible du territoire entre arts et sciences.
la diffusion publique de ses travaux à travers des colloques, des débats publics, expositions, ateliers thématiques, films ; deux collections s’attachent particulièrement aux archives du territoire et à lire et écrire le paysag
Il y a le « territoire littéraire » : trouver des textes d’écrivains pour chaque site, comme nous l’avons fait avec Jean Malaquais aux Bormettes, comme les écrivains de Porquerolles, comme le premier livre de MALTAE : Des île à la ville, Hyeres, teritorire littéraire etc…il y a les lieux où on trouve les livres de MALTAE comme le jardin du Rayol, les librairies Charlemagne et Olbia , il y a Draguignan, l’espace Chabran , où il y a les Archives départementales.