Troisième séquence de ce deuxième itinéraire des trente ans de paysage en partage avec MALTAE, la visite de la maison de la nature de Cavalaire fut un moment émouvant de voir abouti, 20 ans plus tard, un projet suivi depuis les premières années de notre siècle. Encore plus émouvant de se voir offrir l’archive de la visite de 2003, accueillie par Louis Foucher, maire de Cavalaire et son adjointe l’architecte Ariane Pasquier. Ainsi, un véritable « retour sur site » du projet européen de réseau écomuséal du patrimoine industriel entre terre et mer »

Si l’usine de traitement des déchets de Cavalaire fut l’un des « amers culturels » de ce projet européen, dont les sites a reconvertir ou déjà réhabilités s’égrenaient sur le littoral de 7 pays européens, son traitement en bâtiment BDM, de haute qualité environnementale est une heureuse surprise à laquelle notre visite du 28 juin ajouta d’identifier comme première des qualités d’architecture frugale celle apportée par l’architecte d’avoir fait évoluer le programme. Comment faire d’une contrainte une ressource et dépasser l’interdit de construire dans un couloir de feu, si ce n’est en déplacant la commande pour proposer un bâtiment refuge, en cas de feu

Coup de chapeau aux équipes

Hommage à la municipalité d’avoir tenu bon depuis plus de 20 ans pour faire aboutir ce projet et hommage aux filles de Pierre Foncin, Myriem et Mireille d’avoir nourri le projet d’aujourd’hui et su prévoir une transmission heureuse, pour l’avenir