Avec son ouvrage posthume, un livre d’artistes
Où vont nos mots d’amour ?
« l’amour rend aveugle, tout le monde le voit ! » » L’ amour n’a pas de bon sens, il s’agite pour exister » » Je t’aime…, et toi, tu t’aimes ? » ,
une calligraphie et des illustrations magnifiques, puisée à des cultures multiples, écrins de textes tendres et facétieux, pour parler avec légèreté et humour de sujets graves…
Marcel était arrivé d’Algérie, où ses grands parents avaient migré depuis l’ Espagne. Avec Vérène, ils quittent l’Alsace pour la côte des Maures, où ils seront au Lavandou, puis à La Londe-Les-Maures, à Hyères et enfin à Collobrières.
Marcel, voyageur sur les vagues des mots, troubadour sans âge, a fait rire, chanter et rêver petits et grands de par le monde.
Enchanteur poète il semait la gentillesse et la bonne humeur autour de lui. Toujours accompagné de son chapeau il en sortait, tel un magicien, une poésie, un conte, un dessin, un nez rouge.
Après des débuts en café-théâtre, Marcel a colporté ses spectacles de clown, de chansons, de contes, et des ateliers de pâte à sel et calligraphies dans les écoles et bibliothèques de France .
Il est ensuite allé raconter ses histoires vers d’autres continents et a rapporté au passage des contes de tous pays, notamment d’Afrique qu’il affectionnait particulièrement.
Il est l’auteur de nombreux albums et CD pour la jeunesse ainsi qu’une biographie avec enregistrements musicaux de Georges Brassens.
Infatigable arpenteur des chemins de traverse, ses multiples talents, ses projets, son habileté à unir les gens ont nourri Marcel toute sa vie.
Les éditions Mémoire à lire, Territoire à l’écoute ont le plaisir de publier « où vont nos mots d’amour ». Pour l’hommage posthume à l’auteur, Pour la beauté du livre, de ses calligraphies et de ses poésies, certes mais pour le sujet lui-même : remettre au programme de parler d’amour dans l’aménagement du territoire, comme avait su le faire Pierre Calame depuis la DATAR en 1996, car : « parler de territoire, c’est parler d’amour ».
Certes l’ami Marcel est un fidèle, des premières heures de MALTAE ; Certes, des centaines et centaines d’enfants de Hyères et d’ailleurs ont croisé Marcel, avec son chapeau et sa guitare dans ses spectacles pour la jeunesse.
A l’heure où l’on entend plus, dans la fabrique de la ville, que les mots de bienveillance, de beauté, et de ville vivante, Marcel Zaragoza nous invite avec pudeur, légèreté et humour dans la gravité du sujet de remettre, poétiquement, la mort dans les chemins de la vie.
Jeudi 24 mars 2022, pour honorer le printemps des poètes, MALTAE s’associe à LIBERLIBRA pour faire converser les mots d’amour de Marcel Zaragoza et ceux de la poétique de la ville de son ami Pierre Sansot. (inscriptions auprès de LIBERLIBRA au 06 30 93 97 50)